Les ordonnances Macron de 2017 ont continué l’entreprise de destruction du droit du travail initiées par les lois Sapin, Rebsamen et El Khomri entre 2013 et 2016. Au-delà des instruments de précarisation des contrats de travail et d’affaiblissement des statuts collectifs par l’inversement de la hiérarchie des normes, le but de ses lois était également de réduire la représentation des salariéEs et leur capacité de résistance. Pour cela, les CSE sont créés avec des moyens restreints, pour enterrer les instances comme les CHSCT et les délégués du Personnel. Les impacts de ces CSE sur les salariéEs seront énormes et multiples.