Depuis plusieurs mois, les camarades de l’atelier de la ligne 7 subissent une pression managériale inacceptable. Les réorganisations permanentes de travail et les pressions de l’encadrement sont autant de moyens utilisés par la direction pour accroître la productivité et la rentabilité des ateliers. La direction de la RATP est prête à s’attaquer à tous les agents qui oseront dénoncer l’aggravation de leurs conditions de travail, le manque d’effectifs et le manque de moyens pour exercer leur métier dans des conditions acceptables. Nombre de nos camarades sont sanctionnés pour des faits complètement sans gravité ou même parfois imaginaires mais surtout pour leur activité militante. La répression est l’outil de la direction pour faire peur et promouvoir cette politique de recherche de productivité continue en lien avec le démantèlement et la privatisation de la RATP. Aujourd’hui c’est au tour de deux collègues de la ligne 7 d’être dans le collimateur de la direction. Les faits sont tellement ridicules que l’on pourrait penser à une blague… mais non. Nos deux collègues se voient convoqués pour des sanctions pour une simple absence de tresse de masse, qui n’a causé aucun retard en ligne ! L’un des deux camarades va passer injustement devant le conseil de discipline !