Le 13 septembre 2019, les agents RATP ont massivement cessé le travail afin d’envoyer un signal fort au gouvernement : la réforme des retraites ne passera pas. Les agents RATP n’accepteront ni la casse de leur régime spécial, ni la mise en place du système dit « universel de retraites par points ».
Certains chroniqueurs à la mode, ainsi que des élus de la République se sont crus autorisés à injurier publiquement les agents RATP grévistes, ainsi qu’à faire circuler de fausses informations.
Ainsi, le 11 septembre 2019, une date qui rappelle à tous de funestes souvenirs, et où il conviendrait pourtant d’adopter une certaine retenue, Valérie Pécresse, présidente du Conseil Régional d’Île-de-France, s’est crue autorisée à déclarer que la gréve de la RATP, programmée deux jours plus tard, pourrait être comparée à une « prise d’otages » si elle atteignant l’ampleur prévue.